Il faut avant toute chose rappeler ce qu’est une énergie renouvelable. En effet, ce sont les sources d’énergies qui se régénèrent naturellement et qui ne s’épuisent pas avec leur utilisation. Les exemples les plus connus sont l’énergie solaire, éolienne ou encore hydraulique. Au-delà de leur caractère inépuisable, les énergies renouvelables n’émettent pas, ou très peu, de gaz à effet de serre. Pour toutes ces raisons, elles sont considérées comme la solution durable à long terme pour lutter efficacement contre le changement climatique. 

Sachant cela, on peut légitimement se demander où en est la France dans sa propre transition énergétique. Les progrès réalisés en matière d’énergies renouvelables ont été significatifs ces dernières années. En effet, elles représentent 20% de la consommation finale brute d’énergie dans le pays, une statistique en constante hausse ces dernières années. Les deux principales sources utilisées sont l’hydraulique et l’éolien mais l’exploitation de l’énergie solaire connaît une croissance rapide notamment en raison des politiques de soutien qui ont été mises en place pour inciter les particuliers ainsi que les entreprises à installer des panneaux pour produire une partie de leur électricité. 

Tout cela est de bon augure, mais il faudra continuer de déployer des incitations de ce type pour atteindre les objectifs ambitieux que la France s’est fixée. De fait, la volonté de porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation finale d’énergie brute d’ici 2030 est très ambitieuse. D’autant plus que certains de nos voisins, tels que l’Espagne ou l’Allemagne, ont des taux d’utilisation d’énergies renouvelables plus élevés, justement grâce à l’efficacité de leurs politiques incitatives et des investissements massifs qui ont été menés ces dernières années.